Au terme de son séjour samedi en Guinée, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Kadré Désiré Ouédraogo a levé l’équivoque sur le blocage des armes maliennes au port de Conakry depuis le 27 juillet.
(De notre correspondant)
Cette affaire d’armes maliennes qui défraie la chronique à Conakry et dans la sous-région semble enfin trouver une solution. A sa sortie de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Kadré Désiré Ouédraogo a indiqué que les armes seront restituées au Mali.
Mais avant, il a tenu à préciser que la décision de bloquer les armes maliennes n’est pas venue de la Guinée. « C’est une décision qui émane de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de la Cedeao. Une mission de haut niveau de la Cedeao et une délégation malienne séjournent à Conakry pour étudier avec les autorités guinéennes des mesures à prendre pour régler cette question », a-t-il fait remarquer au micro de la RTG, média d’Etat guinéen. Avant de préciser par ailleurs que, la décision de libérer ces armes, viendra des chefs d’Etat lors de leur prochaine conférence prévue à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Jeudi dernier, des Maliens protestaient contre le blocage des armes de leur pays devant les locaux de l’ambassade de Guinée à Bamako. Ils ne comprenaient pas pourquoi la Guinée, considérée comme un pays frère du Mali, s’obstinait à bloquer ces armes.
A préciser que les armes en question avaient été achetées par le président déchu Amadou Toumani Touré. N’ayant pas de port, le Mali fait transiter ses marchandises par le port autonome de Conakry.
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