Les élections générales en Guinée-Bissau, initialement prévues le 16 Mars prochain, risque d’être reportées au 13 avril de la même année pour des raisons techniques, selon un communiqué de la présidence de la république.
(De notre correspondant à Dakar)
Les élections générales auront-elles lieu cette année en Guinée-Bissau ? C’est la question que tout le monde se pose. En effet le président du mouvement national de la société civile de Guinée-Bissau, Jorge Gomes, a annoncé que les élections législatives et présidentielles seraient de nouveau reportées du 16 mars au 13 avril 2014. Selon des informations officielles, les partis politiques, la société civile et les communautés religieuses ont proposé ce report après une concertation, vendredi, avec le Président de transition Manuel Serifo Nhamadjo. Ce dernier est en train d’étudier ce report avec son entourage et les bailleurs extérieurs. Le Président Nhamadjo doit se prononcer avant la fin de cette semaine sur cet éventuel report des élections générales.
Les problèmes soulevés cette fois-ci sont d’ordre technique. Le recensement des électeurs bissau-guinéens entamé le 1er décembre dernier s’ est achevé le samedi 1er février à 21 heures (GMT, locales) avec un total de plus de 700 000 électeurs inscrits sur toute l’étendue du territoire national, loin des 800 000 électeurs, objectif que s’est fixé la commission national de recensement. Pendant ce temps, sur le terrain politique, une dizaine de chefs de partis politiques et leaders des mouvements citoyens ont déjà annoncé leur candidature pour succéder au Président de transition, Manuel Serifo Nhamadjo.
Après le coup d’Etat militaire du 12 avril 2012, les élections générales ont été programmées pour mai 2013, puis repoussées au 24 novembre, avant d’être à nouveau reportées au 16 mars 2014. Les élections générales devraient permettre à la Guinée-Bissau de revenir à une vie constitutionnelle normale.