Guinée-Bissau : une saisie record de 2,6 tonnes de cocaïne


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De la cocaïne
De la cocaïne
La Guinée-Bissau refait surface dans l’actualité internationale. La police a saisi 2,6 tonnes de cocaïne à bord d’un avion en provenance du Venezuela. Cette découverte, permise par une coopération internationale, suscite des inquiétudes. Elle laisse craindre que la Guinée-Bissau redevienne une plaque tournante du narcotrafic.

Derrière cette opération se dessinent de nombreuses questions, notamment l’éventuelle implication de figures politiques locales.

Une opération coordonnée de grande envergure

Samedi dernier, la police bissau-guinéenne a réussi une saisie qui fait déjà parler d’elle comme la plus importante de l’année. La police a découvert près de trois tonnes de cocaïne à bord d’un avion privé. Ce succès découle d’une enquête menée en collaboration avec la DEA. Celle-ci surveillait de près les mouvements de l’aéronef depuis son départ. À son arrivée à l’aéroport de Bissau, les forces de l’ordre étaient déjà en place, prêtes à intercepter la cargaison.

Les détails de la saisie : une coopération internationale efficace

Selon Quitole Correia, directeur de l’unité de contrôle de drogue de l’aéroport, les forces de sécurité ont rapidement découvert les stupéfiants lors des premières fouilles de l’appareil.. La police a immédiatement arrêté les cinq passagers. Cette action ne résulte pas du hasard. Elle est le fruit d’une étroite collaboration entre les autorités locales et les experts de la DEA. Une telle saisie met en lumière l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest.

Des enjeux qui dépassent la simple saisie

Bien que cette opération soit saluée comme une victoire par les forces de l’ordre, elle ravive certaines inquiétudes. La possibilité que la Guinée-Bissau redevienne une plaque tournante mondiale du trafic de drogue refait surface. Ce pays, déjà marqué par une histoire tumultueuse liée au narcotrafic, fait face à de nouveaux soupçons. Des figures politiques influentes y seraient potentiellement impliquées dans ce commerce illicite. Bien que Delfim Da Silva, porte-parole de la présidence, ait promis des sanctions sévères pour toutes les personnes impliquées, les inquiétudes demeurent.

Un message fort des autorités bissau-guinéennes

Face à ces interrogations, les autorités bissau-guinéennes veulent rassurer la population et la communauté internationale. Da Silva a affirmé que des mesures rigoureuses seront prises pour punir tous ceux qui ont joué un rôle dans cette affaire, soulignant la détermination du pays à ne pas céder à la tentation d’un retour du narcotrafic. « Des mesures très sévères vont être prises contre tous ceux qui sont impliqués dans cet acte criminel », a-t-il martelé.

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