Guillaume Soro pour un état-major intégré avant le désarmement


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Le Secrétaire général des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion ivoirienne), Guillaume Soro, a conditionné, vendredi, le désarmement (de ses hommes) à la mise en place d’un état-major intégré de l’Armée en Côte d’Ivoire.

« Dans le cadre de la réconciliation nationale et du désarmement, il est bon que la réunification de l’armée ivoirienne soit une réalité et cela passe par un état-major intégré », a déclaré M. Soro, à l’issue d’une audience de près de deux heures avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, en sa qualité de
président en exercice de l’Union africaine.

« Nous n’avons arrêté aucune date. Mais il est acquis que je vienne à Abidjan avec l’appui de l’Union africaine. Je reviendrai, il n’y a pas de doute là-dessus », a dit l’ex-chef rebelle, en évoquant son retour dans la métropole ivoirienne pour prendre part aux activités du gouvernement de transition de Charles Konan-Banny au sein duquel il est ministre d’Etat, ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion.

M. Soro, qui a déclaré beaucoup compter sur « l’expérience » du président Denis Sassou Nguesso pour ramener la paix en Côte d’Ivoire, a poursuivi: « nous avons bon espoir que le président Denis Sassou Nguesso va faire avancer le dossier ivoirien et ramener la réconciliation et la paix. C’est un homme d’expérience qui a vécu beaucoup de situations ici au Congo ».

Guillaume Soro est la troisième personnalité ivoirienne à avoir été reçu par le président de l’Union africaine.

Le Premier ministre ivoirien, Charles Konan-Banny et le président du Conseil économique et social (CES), Laurent Dona Fologo, un proche du président Laurent Gbagbo, avaient déjà été reçus début février par le chef de l’Etat congolais.

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