Alors que la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine fait rage, avec l’annonce par Moscou de la destruction de plus de 2 000 infrastructures militaires, le Président russe, Vladimir Poutine a échangé avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, à qui le patron du Kremlin a fait des confidences.
La Russie est dans sa troisième semaine de guerre déclenchée contre l’Ukraine sur le sol de Kiev. Une lourde guerre qui commence à peser, avec les pertes en vies humaines qui s’accumulent. Alors que les soutiens européens, en armements surtout et en dénonciations affluent, la Russie annonce avoir mis hors service plus de 2 000 installations militaires ukrainiennes. Seulement, Moscou ne ferme pas toutes les portes.
C’est du moins ce qui ressort d’un entretien entre le Président turc Recep Tayyip Erdogan, avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Lors d’un appel téléphonique, dimanche 6 mars, le Président russe, Vladimir Poutine, a confirmé à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, que Moscou était prêt à dialoguer avec Kiev. « M. Poutine a confirmé que la partie russe était prête à dialoguer avec les autorités ukrainiennes et les partenaires étrangers afin de résoudre le conflit », indique le Kremlin.
« M. Poutine a exprimé l’espoir qu’au cours du prochain cycle de négociations, les représentants ukrainiens adopteront une approche plus constructive qui tiendra pleinement compte de l’évolution actuelle de la situation », a poursuivi le communiqué du Kremlin. « Au cours des entretiens, le Président Erdogan a déclaré que la Turquie était prête à faciliter la résolution de la question ukrainienne par des méthodes pacifiques dès que possible », indique Ankara dans un communiqué.
La Turquie, qui a affirmé être en « contact permanent avec la partie ukrainienne et d’autres pays », a promis de poursuivre ses efforts allant dans le sens de ramener la paix entre la Russie et l’Ukraine. La Présidence turque a indiqué que M. Erdogan a assuré au Président russe de la disposition d’Ankara à faciliter la résolution, Vladimir Poutine ayant mis en garde que la Russie ne suspendrait son intervention en Ukraine que si Kiev « mettait fin à l’agression militaire et répondait aux exigences de sécurité de la Russie ».
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Pendant ce temps, les pays africains continuent de rapatrier leurs ressortissants d’Ukraine. C’est le cas du royaume chérifien qui, au cours de la semaine écoulée, a affrété 6 vols de la compagnie aérienne Royal Air Maroc, trois le mercredi et autant le jeudi, pour rapatrier des ressortissants marocains établis en Ukraine. Les vols partaient de la Pologne, de la Roumanie et de la Hongrie, à destination de l’aéroport international Mohammed VI de Casablanca.