L’« opération de harcèlement » des jihadistes, menée ce matin au Mali, a mal tourné. Un soldat français du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne a trouvé la mort. Le bilan se porte désormais à quatre morts dans le camp de l’armée française, depuis le début de la guerre au Mali.
Quatre soldats français ont trouvé la mort au Mali. Depuis le début de l’opération Serval, quatre militaires de l’armée française ont été tués dans les combats contre les islamistes au nord du Mali.
C’est le président français, François Hollande, lui-même, qui a annoncé ce mercredi la mort du soldat français du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne, survenue ce matin à 100 km de Gao au cours de L’« opération de harcèlement » des jihadistes.
« Ce brigadier-chef « participait à une opération dans l’Est du Mali, à 100 km de Gao » avec un détachement de l’armée malienne lorsque leur unité a été prise à partie par un groupe de combattants islamistes. Transporté dans une unité de soins, le soldat n’a pas survécu à ses blessures », rapporte LeParisien.fr.
Et de préciser : « Au cours de cet accrochage, une dizaine de terroristes a été neutralisée. Dans le nord-est du pays, « une demi-dizaine » de combattants islamistes se sont par ailleurs rendus aux forces françaises lors d’affrontements près de Tessalit », indique le porte-parole de l’état-major, le colonel Thierry Burkhard.
La mort de ce soldat survient quatre jours seulement après celui de Cédric Charenton, militaire de l’armée française âgé de 26 ans, du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, tombé samedi dans les combats au Nord-Mali.
Le nouveau bilan de l’opération Serval, débutée le 11 janvier 2013, s’élève désormais à quatre morts pour l’armée française. Alors que François Hollande a affirmé ce mercredi que le début du retour des forces françaises engagées au Mali s’effectuera à partir du mois d’avril.