Alors que les commentaires vont dans tous les sens et que beaucoup de personnes s’interrogent sur l’état du bus après le grave accident de la route qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes, à Dassa, dimanche dernier, la compagnie Baobab Express, propriétaire de l’autocar accidenté a publié un communiqué, le jeudi. Objectif : apporter des précisions sur l’état du véhicule avant l’accident.
Selon le communiqué, l’autocar accidenté était en pleine forme au moment de sa mise en route, dimanche dernier. Acquis dans un état neuf, il est mis en service en septembre 2018. Le véhicule était à jour par rapport à la visite technique effectuée au Centre national de sécurité routière (CNSR), le 13 septembre 2022. De même, sa police d’assurance était bien valide.
Aucun problème technique signalé avant le voyage
La compagnie a assuré que ses véhicules bénéficient d’un entretien préventif régulier. Le dernier entretien sur le bus à l’origine du drame remonte au 16 janvier 2023. En dehors de cet entretien, les bus de la compagnie passent par un contrôle technique obligatoire au garage avant chaque voyage. Ce contrôle non plus n’a rien révélé au sujet du véhicule.
Étant donné que c’est l’éclatement de l’un des pneus avant du véhicule qui a occasionné l’accident, la compagnie n’a pas omis cette question dans sa mise au point. Selon elle, le pneu éclaté ne signalait aucun signe d’usure. Le remplacement des deux pneus avant avait été effectué seulement le 20 décembre 2022. Les nouveaux pneus n’avaient pas totalisé 19 000 km de voyage au moment du drame.
Si toutes ces conditions étaient remplies, qu’est-ce qui a bien pu être à l’origine du drame ? À quoi est dû l’incendie qui a suivi le choc entre le bus et le camion ? Du côté de la compagnie, on rassure : « Aucun produit inflammable de type essence, gasoil, charbon, alcool, etc. comme l’exige notre règlement n’a été embarqué à bord de l’autocar ». Les questions demeurent pour l’instant entières. Certainement que les enquêtes en cours nous édifieront les jours à venir. L’excès de vitesse pourrait être l’une des pistes. On sait déjà que le conducteur du véhicule avait été verbalisé pour cela par la police. Tout juste à sa sortie de Parakou, son point de départ. Affaire à suivre.