Du 2 au 5 novembre, la ville ivoirienne de Grand Bassam sera la capitale de la bande dessinée et du dessin de presse. Objectifs : faire se rencontrer des dessinateurs du monde entier et dynamiser le secteur en Côte d’Ivoire.
Grand Bassam en Côte d’Ivoire se transforme ce week-end en capitale des bulles. Du 2 au 5 novembre, le Festival Coco Bulles 2001 mettra à l’honneur le dessin de presse et la bande-dessinée. Du matin au soir, et vice-versa, les visiteurs pourront visiter des expositions, assister à des conférences et surtout faire dédicacer des ouvrages. « Nous attendons entre 2 et 4 000 visiteurs », explique Mendozza Mendozza, secrétaire à l’organisation de la manifestation. « Et nous avons 25 exposants, rien que pour la bande-dessinée ».
Le festival s’est donné un double objectif : permettre aux dessinateurs de Côte d’Ivoire et d’Afrique d’échanger leurs expériences et de rencontrer des dessinateurs occidentaux et dynamiser le secteur économique de la BD en invitant tous les acteurs de la filière (éditeurs, libraires…). Pour que leurs oeuvres rencontrent un public, les dessinateurs sont obligés de passer par la case presse. D’où le succès des caricatures et dessins d’humour que l’on trouve dans les journaux africains.
« Nous avons des dessinateurs de qualité en Côte d’Ivoire, mais il n’y a aucune structure. Ils ne peuvent pas se faire éditer sur place. Résultat : la plupart des BD viennent d’Europe, surtout de France. Nous voulons montrer au public ivoirien que la BD existe aussi chez nous ».
Vive la BD
Initié par l’Association des dessinateurs de presse et de BD en Côte d’Ivoire, Tache d’Encre, la première édition de Coco Bulles attend le dessinateur français Villem, des dessinateurs du Burkina, du Sénégal, du Bénin, du Congo-Brazzaville et du Japon. Les dessins d’un humoriste australien seront aussi de la partie. « Vive la bande dessinée ! » lance Mendozza Mendozza. Voilà le mot d’ordre du festival.