En République Démocratique du Congo, les autorité sont en train d’évacuer la ville de Goma, en partie détruite par l’éruption volcanique ayant causé plusieurs pertes en vie humaines. Des fissures au sol, très longues, font craindre le pire, notamment de nouvelles secousses.
Les autorités de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont ordonné, ce jeudi matin, l’évacuation d’une partie de la ville du fait des risques d’éruption du volcan Nyiragongo. Par ailleurs, l’apparition de grandes fissures au sol fait craindre le pire.
« On ne peut actuellement pas exclure une éruption à terre ou sous le lac Kivu qui pourrait advenir sous très peu voire sans aucun signe précurseur », a indiqué le général Ndima. L’alerte avait déjà été donnée par le laboratoire de volcanologie de Goma, qui a prévenu que dans de telles circonstances, « des gaz dissouts dans les eaux profondes du lac montent, surtout le CO2, et asphyxient tous les êtres vivants autour du lac Kivu du côté congolais et rwandais ».
Une telle situation entraînerait, de toute évidence, une véritable catastrophe, car « il y aurait des milliers de morts dans les deux pays ». Toutefois, le gouverneur de la province du Nord-Kivu demande une évacuation dans le calme et sans précipitation, alertant que « la situation peut changer rapidement, elle est sous surveillance constante… En prévision de cette éventuelle catastrophe, l’évacuation est obligatoire et se fera vers Sake ».
