Glissement de terrain en Éthiopie : le bilan pourrait atteindre 500 morts


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Glissement en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Glissement en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Le bilan du glissement de terrain en Éthiopie est passé à au moins 257 morts et pourrait gravement s’alourdir. En effet, selon les prévisions, pas moins de 800 décès pourraient être dénombrés suite à cette catastrophe naturelle d’envergure.

La région de Gofa, au sud de l’Éthiopie, est en deuil. Un glissement de terrain d’une ampleur exceptionnelle a enseveli plusieurs villages, faisant un bilan humain dramatique. Les autorités locales évaluent le nombre de victimes à au moins 257, mais ce chiffre pourrait malheureusement s’alourdir dans les prochains jours. Des centaines de personnes sont portées disparues et les opérations de secours se poursuivent d’arrache-pied, malgré les conditions difficiles.

Cette catastrophe naturelle a plongé toute une région dans le chaos et le désespoir. Des pluies torrentielles ont déstabilisé les sols, provoquant un glissement de terrain meurtrier dans le sud de l’Éthiopie. Les villages de la région de Gofa ont été ravagés, les infrastructures détruites et les terres cultivables ensevelies. Les conséquences de ce drame sont immenses et les besoins humanitaires urgents.

Aux origines du glissement de terrain

Les survivants sont confrontés à une situation désespérée, privés de tout. Les besoins en nourriture, en eau potable, en abris et en soins médicaux sont immenses. Les glissements de terrain en Éthiopie, tout comme dans de nombreuses autres régions du monde, sont souvent le résultat d’une combinaison de facteurs naturels et anthropiques. Ces événements tragiques ont des conséquences dévastatrices sur les populations locales, l’environnement et l’économie.

Les précipitations abondantes et prolongées sont l’un des principaux déclencheurs de glissements de terrain. Elles saturent les sols, augmentant leur poids et leur instabilité. La nature des roches, la pente des terrains et la présence de failles géologiques peuvent rendre certaines régions plus vulnérables aux glissements de terrain. Les sols argileux, par exemple, sont particulièrement sensibles à l’érosion et aux mouvements de masse.

Opérations de secours : une course contre la montre

Les zones touchées par les glissements de terrain sont souvent isolées et difficiles d’accès, notamment en raison du relief montagneux et de l’absence d’infrastructures routières. Les pluies torrentielles qui ont déclenché les glissements de terrain peuvent rendre les opérations de secours encore plus périlleuses. Pays en développement, l’Éthiopie dispose de moyens limités en matière de secours d’urgence.

Les autorités locales sont les premières à intervenir sur les lieux de la catastrophe. Elles organisent les secours d’urgence, évacuent les populations et évaluent les dégâts. Des organisations comme la Croix-Rouge, Médecins Sans Frontières et d’autres ONG internationales apportent une aide humanitaire essentielle aux populations sinistrées. Elles distribuent de la nourriture, de l’eau, des médicaments et des abris d’urgence.

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