Les autorités ghanéennes sont invitées à renforcer les actions relatives à l’éducation et la sensibilisation des populations quant aux probabilités de violences électorales. Le pays connaitra des élections générales au cours du mois à venir.
Analyste de sécurité, Paul Boateng est le directeur général du Centre africain pour les études de sécurité et de renseignement (ACSIS). C’est lui qui a fait un certain nombre de recommandations aux autorités ghanéennes en vue des élections à venir. Comme il le déclare : « En raison des élections, certains éléments au Ghana tentent de saboter le système. Les autorités doivent intensifier l’éducation et la sensibilisation des citoyens pour qu’ils comprennent les dangers de telles activités ». Selon ce spécialiste de la sécurité, l’administration policière doit mettre en place des politiques axées sur les renseignements pour éviter de telles déconvenues.
Mieux vaut prévenir que guérir
Le 7 décembre prochain, les ghanéens se rendront aux urnes pour designer le Président de même que 275 députés. Pour éviter des échauffourées, le Conseil national pour la paix (NPC) a requis l’adhésion des deux plus grands partis politiques ghanéens à la feuille de route et de conduite des élections. L’objectif ainsi visé est de mettre fin à l’autodéfense politique au Ghana avant les prochaines élections.
Le Service de police du pays n’est pas resté inactif non plus. Grâce au travail de ses agents, 4 098 zones potentiellement à risque ont pu être identifiées. Par la suite, un rapport a été transmis au Groupe de travail national pour la sécurité des élections. Ce rapport facilitera grandement les déploiements et autres coordinations tactiques à mettre en œuvre dans les 16 régions du Ghana.
Le pays est ainsi appelé à faire attention à ne pas enregistrer des actes de violence lors de cette élection, comme c’est souvent le cas en Afrique. En octobre, c’est la Guinée qui s’illustrait négativement. Les violences post-électorales y avaient fait un minimum de 27 morts. Actuellement, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’enregistrer des actes de violence, toujours dans le cadre d’élections.