Ghana : le marché de Kantamanto ravagé par un incendie


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Incendie et drone
Incendies et drone

Le marché de Kantamanto à Accra, centre névralgique de l’économie ghanéenne, a été ravagé par un incendie dévastateur. Des milliers de commerçants se retrouvent démunis.

Un désastre sans précédent a frappé le cœur économique d’Accra. Le marché de Kantamanto, emblème de l’économie locale et pilier de la revente de vêtements d’occasion, a été ravagé par un incendie dévastateur dans la nuit de mercredi à jeudi. Ce drame, dont les causes restent incertaines, plonge des milliers de commerçants dans l’incertitude, détruisant non seulement des marchandises, mais également des moyens de subsistance.

Un lieu emblématique réduit à néant

Situé au cœur du quartier des affaires d’Accra, le marché de Kantamanto est un point névralgique de l’économie ghanéenne. Plus de 30 000 commerçants y gagnaient leur vie, notamment grâce à la vente de vêtements de seconde main importés. Aujourd’hui, ce lieu autrefois bouillonnant d’activités n’est plus qu’un champ de ruines fumantes, témoignant de l’ampleur des dégâts causés par les flammes.

Treize camions de pompiers ont été nécessaires pour maîtriser l’incendie, mobilisant d’importants moyens du Service national de lutte contre les incendies (GNFS). Heureusement, aucune perte humaine grave n’a été signalée. Cependant, les pertes économiques, évaluées à des millions de cedis, sont considérables. Pour des commerçants comme Fred Asiedu, 45 ans, c’est une véritable tragédie.

Enquête et questions sur l’origine du drame

Les autorités ont lancé une enquête pour déterminer l’origine de l’incendie. Les premiers éléments suggèrent un défaut électrique, mais la possibilité d’un acte criminel n’est pas écartée. Richard Amo Yartey, de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes, a assuré que l’enquête avancera rapidement pour élucider les causes et organiser une aide d’urgence pour les commerçants touchés.

Face à cette catastrophe, les voix s’élèvent pour appeler le gouvernement ghanéen à agir rapidement. Pour des vendeurs comme Adjoa Amu, mère de trois enfants, l’avenir reste incertain. Ce marché représentait pour elle et beaucoup d’autres une source essentielle de revenus, désormais réduite en cendres.

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