Une femme de 26 ans, Esi Dora, a tué son nouveau-né en la frappant contre un palmier à Breman Amoanda dans le district d’Asikuma Odobeng Brakwa de la région centrale du Ghana. Les informations indiquent que c’est la deuxième fois que la femme commet un acte aussi horrible, puisqu’elle a jeté son bébé dans les toilettes l’année dernière, mais ce dernier a été immédiatement récupéré et est actuellement en vie.
Cette histoire horrible, d’une mère qui a tué son bébé, alimente désormais les discussions à Breman Amoanda, dans le district d’Asikuma Odobeng Brakwa, de la région centrale et même dans d’autres ville du Ghana. Interrogée par Kasapa FM News Yaw Boagyan, la mère suspecte a affirmé que le bébé était mort avant sa naissance, alors elle l’a rapidement jetée dans un buisson.
En revanche, Esi Dora, dont beaucoup doutent véritablement si elle est saine d’esprit, a reconnu avoir « fracassé » le bébé contre un palmier alors qu’il était déjà mort. Elle a ajouté qu’il lui aurait été difficile de s’occuper de ce bébé, même s’il avait survécu en raison des difficultés financières dans lesquelles elle se trouve.
Étonnamment, tant les membres de la famille de la femme, que les résidents, affirment que le suspect n’a pas montré de signe de maladie mentale. Le membre du comité de l’unité de Breman Amoanda, M. Sarpong, qui a condamné l’acte criminel de la femme, a révélé que certains rituels seraient exécutés pour apaiser les dieux de la ville avant que le bébé ne soit enterré.
À rappeler que les infanticides deviennent de plus en plus fréquents dans certaines villes du Ghana, depuis un certain temps. Le plus récent, est celui commis par Adwoa Juliana, une femme de 35 ans, qui a prétendument tué ses deux fils, à Yeboa Akosua, une communauté agricole près d’Ejura, dans la région d’Ashanti. Mais, cette dernière est entre les mains de la justice, pour répondre de son acte odieux. Elle est déjà en train de méditer sur son sort en prison, en attendant le verdict du tribunal.