Le directeur général municipal (MCE) de Keta, Godwin Edudzi Yao Effah, vient de poser la première pierre, pour le début des travaux de construction de l’usine de traitement du manioc, à Tsiame-Dorveme, dans la municipalité. L’usine, fruit d’un partenariat entre l’Assemblée municipale et Hormeku Engineers and Planners (HoPE) Limited, fait partie du projet phare du gouvernement « One District One Factory » (1D1F) pour la municipalité.
S’adressant aux dignitaires et à la population, lors d’une cérémonie d’inauguration, pour le début des travaux sur le bâtiment de l’usine, M. Effah a indiqué que la municipalité obtiendrait bientôt son premier projet «1D1F». L’usine commencera ses opérations après la construction du bâtiment qui devra accueillir les machines et équipements déjà fabriqués pour le projet.
Godwin Edudzi Yao Effah
Le MCE, Godwin Edudzi Yao, a, pour sa part, indiqué que le projet «1D1F» était une démonstration de l’engagement du gouvernement à développer la région de Keta et a demandé aux résidents de soutenir l’exécution des projets : « Je tiens à signaler et à mettre en garde que ceux qui seront employés pendant les travaux de construction des hangars, l’installation des machines et tout autre travail de construction, doivent veiller à ce que les matériaux qui seront acheminés sur le site soient protégés et conservés intacts pour que le travail soit bien exécuté ».
Il a indiqué que le «1D1F» et d’autres projets de développement dans la municipalité, comme Asadame, Agorvinu, Aborlove-Nolopi et Lawoshime, ouvriraient la zone au reste du pays et amélioreraient la vie des résidents. En revanche, M. Kofivi Hormeku, directeur général de HoPE Ltd, a indiqué que l’usine de transformation intégrée du manioc transformerait au moins 40% du manioc produit dans la municipalité de Keta, en farine de manioc industrielle, farine de manioc, chips de manioc séchées, éthanol, gari, atieke, pâte de manioc et l’alimentation animale.
Pour lui, l’objectif était de transformer la production de manioc dans la municipalité, et amorcer le passage « d‘une agriculture de subsistance à une agro-industrie commercialement viable pour lutter contre la pauvreté rurale en créant 50 emplois directs et 150 emplois indirects ».
Par ailleurs, M. Hormeku a confié que la construction de l’usine était presque prête, ajoutant que l’équipement de l’usine était prêt, qu’une alimentation électrique triphasée et un forage mécanisé avaient été connectés, plus de 4 000 blocs de ciment produits pour commencer la construction de l’usine et une ferme de manioc de plus de 65 hectares prête à être récoltée. De quoi donner beaucoup d’espoir à la population locale.