Le gouvernement ghanéen est à la recherche d’un montant d’investissements d’une valeur comprise entre 2 et 3 milliards de dollars américains, qui ira aux travaux d’extension des infrastructures des aéroports du pays. Selon le ministre de l’aviation, cet investissement, sera orienté dans la stratégie du gouvernement, de faire du Ghana une plaque tournante de l’aviation en Afrique de l’Ouest.
Lors d’un entretien, Joseph Kofi Adda, ministre de l’aviation du Ghana, a déclaré que lorsque cet investissement sera disponible, il créera également de grandes opportunités d’emploi dans le secteur de l’aviation. « C’est des milliards de dollars. Tout dépend des domaines qu’ils choisissent. Mais si vous regardez les choses cumulativement, nous parlons entre deux et trois milliards de dollars, si nous voulons vraiment faire du Ghana, une plaque tournante de l’aviation… mais cela prendra du temps et nous n’avons pas d’argent », a expliqué le ministre.
Le ministre a également réaffirmé qu’il n’y aura pas de privatisation ou de vente des infrastructures de l’aéroport international de Kotoka (KIA). Il a déclaré que les suggestions de privatisation doivent être réfutées, car la société aéroportuaire n’a actuellement aucun contrat de gestion en place pour permettre à une société privée de contrôler les activités de la KIA.
« Nous sommes très préoccupés par le secteur de l’aviation, en raison de la vision du Président Nana Addo Dankwa, qui a décidé de créer un ministère dédié à l’aviation. La raison en est simplement qu’il existe un grand potentiel dans le secteur de l’aviation pour aider au développement du pays », a insisté le ministre. « Je veux dire très clairement aux médias et au grand public que sous le mandat de Nana Akufo-Addo, il n’y aura pas de vente des aéroports et des infrastructures », ajoute-t-il.
En outre, le ministre a révélé qu’un montant de 40 millions de dollars était nécessaire pour réaménager la piste du premier aéroport du Ghana, l’aéroport international de Kotoka. Pendant ce temps, le secteur de l’aviation du Ghana a perdu un montant de 500 millions de GH cédi, en pertes opérationnelles, en raison des fermetures des frontières aériennes, à cause de la pandémie du Covid-19.