Le ministère américain de la Défense a accepté de réapprovisionner Israël en munitions, au moment où les bombardements de Tsahal sur Gaza ont tué plus de mille Palestiniens, en près de trois semaines.
Plutôt que de forcer Israël à cesser les raids sur la bande de Gaza, les Etats-Unis ont, au contraire, confirmé mercredi 30 juillet avoir réapprovisionné l’Etat sioniste en munitions. Cette annonce est intervenue quelques heures seulement après que Washington ait condamné l’attaque d’une école de l’ONU à Gaza.
Le ministère américain de la Défense a approuvé la demande du 20 juillet de l’armée israélienne, afin de remédier à la baisse de ses stocks, a indiqué le pentagone.
« Les États-Unis se sont engagés à garantir la sécurité d’Israël, et il est crucial pour les intérêts nationaux américains d’aider Israël à développer et à maintenir une capacité d’autodéfense forte et réactive. Cette vente d’armement est cohérente avec ces objectifs », a indiqué un porte-parole du Pentagone. Il n’a fallu que trois jours à Washington pour conclure l’accord de vente.
Un stock de munitions entreposé en Israël
La transaction s’est faite de façon rapide, et pour cause l’armée américaine avait déjà entreposé un stock de munitions, d’une valeur d’environ un milliard de dollars, sur le sol israélien à l’usage de Tsahal, pour les cas d’urgence. Selon ce porte-parole du Pentagone, ces munitions étaient stockées là « depuis plusieurs années, bien avant la crise actuelle ».
« La décision de délivrer des munitions à partir de ce stock était purement ministérielle et ne nécessitait par l’approbation de la Maison Blanche », a-t-il précisé. Mais il n’a pas précisé si l’administration d’Obama était impliquée dans la décision de vendre l’autre partie des munitions délivrées à Israël.
Pendant ce temps, Israël poursuit son offensive sur Gaza qui a fait plus de mille morts côté palestinien. Dans la seule journée de mercredi, près de 70 Palestiniens ont péri suite à l’assaut lancé par l’armée israélienne.
