Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a salué la décision de la Cour internationale de justice qui a appelé Israël à empêcher tout éventuel acte de « génocide » à Gaza.
La Cour Internationale de Justice (CIJ) avait été saisie par l’Afrique du Sud qui demandait une condamnation d’Israël dans le conflit en cours dans la bande d Gaza. L’Afrique du Sud s’est dit « déterminée à mettre fin au génocide à Gaza à travers ce procès ». Pretoria accusant Israël d’avoir « violé la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 ».
« Empêcher tout acte éventuel de génocide à Gaza »
Hier vendredi, la Cour Internationale de Justice a rendu son verdict. Bien qu’elle n’ait pas appelé à un cessez-le-feu, elle a enjoint l’État hébreu « d’empêcher tout acte éventuel de génocide à Gaza ». Cette décision de la CIJ a été saluée par l’Afrique du Sud, à l’origine de ce jugement rendu par l’instance internationale. Une issue qui a également eu un écho favorable auprès de l’Union Africaine.
Selon Moussa Faki Mahamat, « la décision confirme le respect du droit international et la nécessité pour Israël de se conformer impérativement à ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide ». Le président de la Commission de l’Union Africaine a fait cette réaction sur la plateforme X (ex-Twitter), ce samedi. Une position qui conforte Pretoria dans son action en justice contre Tsahal.
Alger demande une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
Plutôt dans la journée, l’Algérie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question. Alger veut que la CJI donne « un effet exécutoire au prononcé de la Cour internationale de justice sur les mesures provisoires qui s’imposent à l’occupation israélienne ». Le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé qu’elle se réunira le 31 janvier. L’objectif étant de se pencher sur la décision de la Cour internationale de justice à la demande du ministère algérien des Affaires étrangères.
Pour l’heure, la décision de la Cour internationale de justice d’ordonner à Israël d’empêcher un génocide à Gaza n’a aucun effet sur la violence des combats dans ces territoires palestiniens. Au moins 26 000 personnes ont été tuées à Gaza, depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts seraient en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. Par ailleurs, près de 65 000 blessés ont été dénombrés depuis le début de cette violente guerre.