L’alloco est un mets traditionnel issu de la gastronomie de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale. Fait à base de banane plantain mûre, frite à l’huile de palme, l’alloco ou encore aloko, est un apéritif très prisé des populations d’Afrique et consommé, en général, entre le déjeuner et le dîner. On parle alors pour certains pays du goûter de fin d’après-midi.
Dans presque toutes les régions ouest-africaines, vous trouverez ce plat populaire, parfois sous des appellations différentes. Dodo au Bénin et dans la partie anglophone du Cameroun, alloco en Côte d’Ivoire, amanda au Togo, kelewele au Ghana et makemba au Congo.
D’Abidjan à Dakar, en passant par Lomé, Yaoundé, Accra et bien d’autres capitales, les populations aiment manger l’alloco, non seulement pour le bon goût mais aussi pour son prix abordable.
Vendu à presque tous les coins de rue et aussi dans les grands restaurants, l’alloco est très souvent accompagné d’œufs bouillis, de pain (dans bien des cas), de viande ou de poisson frit. Selon les zones de consommation, il se mange soit entre amis, soit lors de cérémonies spéciales de réjouissances.
La recette de l’alloco est l’une des plus faciles à réaliser. Cependant, l’un de ses ingrédients qui accroche est bien la purée pimentée qui l’accompagne. C’est pourquoi certains restaurateurs tablent le plus souvent sur la qualité de l’assaisonnement de la purée qu’ils offrent aux clients. “C’est la touche particulière apportée à la purée de piment qui attire toujours les clients composés de nationaux et de touristes étrangers qui visitent les grandes villes africaines où ce mets est consommé” précise Olivier Kacou, de Jumia Travel, plateforme de promotion du tourisme en Afrique
L’alloco est généralement frit avec de l’huile de palme, mais on utilise quelquefois l’huile de palme rouge, l’huile d’arachide ou de tournesol mais aussi l’huile d’olive. À l’instar de plusieurs pays africains, où la banane plantain est utilisée sous plusieurs formes, en Côte d’Ivoire, vous pourrez trouver un autre dérivé de l’alloco appelé le claclo, Klaklo ou encore le cracro. Ce sont des beignets faits à base de farine de riz ou de mil et de plantains un peu plus mûres que ceux de l’alloco simple. Tout comme l’alloco, ces beignets sont prisés par les populations ivoiriennes.