Le petit pays enclavé dans le Sénégal compte mettre en oeuvre l’exécution d’une quarantaine de personnes. Le président Jammeh l’a annoncé lors de son discours de l’Aid el Fitr qui célèbre la fin du ramadan.
Les condamnés à mort gambiens doivent avoir des sueurs froides. Le president Yaya Jammeh a annoncé, lors de son discours de célébration de la fin du ramadan que tous les condamnés à mort seront exécutés d’ici septembre. « Toutes les exécutions prescrites par la loi seront maintenues dans le pays pour assurer ques les criminels reçoivent ce qu’ils méritent (…) Ceux qui tuent seront tués », a déclaré le Président lors d’un discours pour l’Aid el Fitr. Il a ajouté que son « gouvernenement ne permettra pas à 99% de la population d’être prise en otage par des criminels. (…) Notre but est de créer une nation pacifique heureuse et sans crime ». Selon l’AFP, 47 Gambiens seraient actuellement dans le couloir de la mort.
Le Président gambien n’en est pas à sa première déclaration polémique. Il s’est déjà illustré en 2008 en disant vouloir expulser tous les homosexuels du pays. Il voulait à l’époque faire des « lois plus dures que les lois iraniennes ». En 2012, une quinzaine de personnes avaient été arrêtées car suspectées d’homosexualité avant d’être disculpées.
La France dénonce cette « volonté de mise à mort »
Par la voix du porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Vincent Floreani, la France exhorte « la Gambie de maintenir son moratoire de fait, en vue d’une abolition. »
La dernière exécution en Gambie date de 2007. Aujourd’hui, plus de 139 pays n’appliquent plus la peine de mort.
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