Gabon : vol d’armes de guerre au camp d’entraînement militaire français


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Trois armes de guerres auraient été volées au camp d’entraînement militaire de l’armée française, situé dans le département du Cap Estérias, à un trentaine de kilomètres au nord de la capitale gabonaise, Libreville. Le forfait a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, a appris Afrik.com de sources concordantes.

Notre correspondant au Gabon

Des éléments de l’armée française, appuyés par les forces de sécurité gabonaise, patrouillent dans la zone afin de mettre la main sur les voleurs qui leur ont subtilisé des armes, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans leur camp du Cap Estérias.
Selon les populations interrogées, une forte récompense serait proposée à celui qui aiderait les forces militaires à démasquer les auteurs de ce cambriolage.

Les habitants de cette petite ville côtière affirment être bouleversées par cette affaire. « Nous n’avons plus de sommeil depuis la nuit de jeudi et nous craignons à chaque instant d’être agressés par des bandits qui auraient subtilisés les armes aux forces françaises », se sont-ils plaints.

Un camouflet pour l’armée française

Visiblement, la présence des forces de l’ordre a été renforcée dans cette localité et les voitures des éléments de l’armée française continuent à circuler dans les artères de la ville. Selon les populations, d’autres éléments patrouillent dans la forêt, et cette situation traumatise les habitants qui craignent des éventuels coups de feu derrière leurs maisons.

L’histoire fait grand bruit dans cette partie de la capitale gabonaise et plusieurs interrogations reviennent dans la bouche des habitants. Qui serait parti voler les armes en plein camp d’entraînement militaire français, et à quelle fin ? Que se passera-t-il demain si les armes ne sont pas retrouvées ?

En attendant des réponses à ces questions, une bonne partie de la population estime que cette histoire, quelque peu rocambolesque, est une gifle donnée à la face des forces armées françaises présentes au Gabon. Elles sont invitées désormais à doubler de vigilance.

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