Le corps sans vie d’une jeune fille, la vingtaine révolue, a été
découvert ce 19 septembre, sur la plage de Libreville. L’adolescente aurait été victime d’un assassinat crapuleux, après une violente bagarre, même si la société civile avance l’hypothèse d’un crime rituel.
Ce 19 septembre, le corps sans vie d’une jeune fille encore non identifiée a été retrouvé sur la plage du lycée national Léon Mba. Pour le président de l’association de lutte contre les crimes rituels, Jean Elvis Ebang, la jeune fille serait morte victime d’un crime de sang à des buts fétichistes. Il justifie ses affirmations par l’imminence d’un remaniement ministériel au Gabon et l’approche d’une consultation électorale. « C’est notamment à cette période que les politiciens se transforment en véritables prédateurs », a souligné Elvis Ebang, soutenant la thèse d’un crime à des buts fétichistes. Il a invité le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à traduire en acte toutes les promesses faites, afin que les commanditaires et les
exécutants des crimes de sang soient sévèrement punis.
La jeune fille aurait reçu des coups violents au niveau du visage,
avant de mourir. Sa mâchoire supérieure s’est cassée. Et son corps a
été trouvé sans sous-vêtements. A-t-elle été violée avant
d’être tuée ? Nul ne peut répondre objectivement à cette question,
avant la conclusion de l’enquête lancée par les éléments de la PJ.
L’hypothèse d’une noyade a été rapidement balayée par les enquêteurs.
La victime aurait été tuée ailleurs et ses assassins seraient venus
tout simplement abandonner le corps sur plage pour brouiller les
pistes du meurtre.
La découverte de ce nouveau corps sur la plage de Libreville remet au
goût du jour le sempiternel problème de l’insécurité dans la capitale
gabonaise. Notamment à la veille des consultations électorales. On se
souvient qu’à la veille des Législatives de 2011, le corps d’une jeune
étudiante assassinée avait été découvert sur cette même plage, avec
prélèvement de certains organes.