Gaspard Soundat Mboulou, Gabonais, la quarantaine révolue, interpelé pour vol et destruction de la voie publique par les éléments de la brigade du Cap Estérias, à une trentaine de kilomètres de Libreville a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la république ce mercredi à la prison centrale de Libreville.
(De notre correspondant à Libreville)
Sieur Soundat Moulou a été pris la main dans le sac par les éléments de la brigade du Cap Estérias (nord de Libreville). Il volait le gravier sur la route du Cap Estérias et ne pensait pas ce jour du 26 mai 2013 que les habitants de ce département en plein essor et surtout les éléments des forces de sécurité passeront par là. Mais c’était sans compter sur la vigilance des gendarmes de la brigade locale, qui arrivent toujours au moment où on les attend le moins. « Ce jeune Gabonais n’aime pas son pays et c’est l’un des ennemis de l’émergence. Comment peut-il vivre de la vente du gravier issu de la destruction de la route que le gouvernement est entrain d’aménager pour soulager les populations. C’est incroyable », a déploré un agent des forces de l’ordre.
« Il portait la tenue des travailleurs de Collas pour confondre les regards inquisiteurs et subtiliser le gravier sans difficultés sur la route. Mais lui ne se mettait sur le chantier que lorsque les vrais agents de Collas n’étaient plus là », a confié une source proche de l’enquête, dénonçant l’incivisme de certains Gabonais, qui mettent à mal les efforts des plus hautes autorités de l’Etat, soucieuses d’améliorer les conditions de vie des citoyens. Selon notre source, l’indélicat aurait volé également les tenues des techniciens des TP qu’ils portaient toujours avant d’aller voler le gravier sur la voie publique.
Pris en flagrant délit de destruction de la voie publique et de vol des biens de l’Etat, l’individu a été conduit dimanche dans les locaux de la gendarmerie du Cap, pour des besoins d’enquête. Il a été transféré ce mercredi au parquet de Libreville et placé immédiatement sous mandat de dépôt par le procureur de la république.
Selon une source policière, Soundat Mboulou vendait nuitamment le gravier qu’il volait sur la voie publique, au détriment des travaux d’aménagement de la route du Cap Estérias. L’enquête permettra certainement de mettre la main sur les receleurs.