L’atelier de réflexion et d’échanges sur la reforme institutionnelle et organisationnelle de l’école nationale des Eaux et Forêts (Enef), qui a débuté mardi à Libreville, devrait aboutir à l’élaboration d’une feuille de route pour optimiser le dispositif institutionnel de cet établissement. Cet atelier s’inscrit dans le cadre des journées thématiques organisées par l’Enef du 24 au 28 juillet de ce mois.
(De notre correspondant)
C’est le Premier ministre, Raymond Ndong Sima qui a présidé à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de réflexion et d’échanges sur la reforme institutionnelle et organisationnelle de l’école nationale des Eaux et Forêts (Enef). Des assises couplées aux journées portes-ouvertes de l’établissement.
Cette concertation multisectorielle regroupe autant les acteurs privés et publics du secteur bois et environnement que des partenaires du développement. A l’issue de cet atelier, des recommandations devraient être formulées pour optimiser l’adéquation formation-emploi, le renforcement institutionnel et organisationnel de l’Enef.
L’Enef en recherche de réforme
En effet, dans le cadre du développement des pôles d’excellence dans la sous-région par la commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et le Réseau des institutions de formation forestière et environnementale, l’Enef se positionne actuellement comme un pôle de formation en matière de gestion durable des forêts et de conservation des écosystèmes.
Un pan qui nécessite, selon le Premier ministre gabonais, des hommes et des femmes bien formés en phase avec les besoins actuels de développement du continent. C’est en cela que les journées portes-ouvertes qui s’intègrent aux présentes assises permettront aux participants, de même qu’aux visiteurs, de se familiariser avec les réalités actuelles de l’Enef en termes de filières de formation dans les métiers de la forêt, de l’industrie du bois, de la conservation et des ressources halieutiques. Elles ont par ailleurs, pour objectif de susciter des vocations auprès de jeunes nationaux dans ces domaines.
Le ministre des Eaux et Forêts, Gabriel Ntchango, a, pour sa part, relevé que les forêts gabonaises jouent un grand rôle dans le développement économique et social du Gabon. Aussi, l’accroissement de sa contribution passe-t-elle entre autres, par la réforme de structures existantes de formation, dont l’Ecole nationale des Eaux et Forêts, afin d’adapter les programmes d’enseignement aux besoins des employeurs.
Une réforme inscrite dans le cadre du « Gabon émergent »
Il est à noter que le programme de ces journées qui s’achèveront samedi, prévoit entre autres, un atelier de réflexion et d’échange sur la dynamisation du processus de la réforme institutionnelle et organisationnelle de l’Enef selon la vision du programme stratégique « Gabon émergent ». Ensuite suivront des journées-portes ouvertes sur les formations, les métiers et les emplois. Il est également prévu un cycle de conférences thématiques à partir du 27 juillet, ainsi qu’un mini tournoi de sixte au Cap Estérias, siège de l’Enef, au nord de Libreville, le 28 juillet.
Les thématiques de ces journées portent essentiellement sur la présentation de la réforme institutionnelle et organisationnelle de l’Enef, avec un exposé du directeur général de l’établissement, Marcelin Nziengui qui présentera le projet architectural de la nouvelle Enef à Makokou ainsi que le projet de création de la Fondation Enef pour l’éducation et la recherche-développement.
Quant aux journées portes ouvertes prévues les 25 et 26 juillet, elles permettront aux personnels de l’Enef et des universités partenaires, ainsi qu’aux départements ministériels, notamment ceux des mines et des industries, de la santé, de l’énergie et des hydrocarbures, des eaux et forêts et de l’enseignement supérieur d’informer le public, en rapport avec les offres de formation, les métiers et les emplois.
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