Lancée il y a une semaine, le premier bilan de l’opération Aigle-Douanes a été présenté à la presse vendredi dernier à Libreville.
Les services de contrôles douaniers aux frontières du pays ont saisi en quelques jours des marchandises entrées illégalement dans le territoire gabonais d’une valeur estimée à plus d’un milliard FCFA.
« Les résultats enregistrés par Aigle- Douanes lors de la première semaine de son déploiement sont encourageants, avec une valeur totale des marchandises saisies estimée à 1 milliards 31 millions 303 mille FCFA », s’est réjoui le commandant Okouma Koubangoye, porte-parole de l’opération.
Dans les détails, 1610 produits ont été saisis pour ce qui concerne les exportations sans déclaration des marchandises. Il s’agit, entre autres, de produits alimentaires et d’aliments pour animaux. _ L’estimation de la valeur de ces marchandises est de 9 884 219 FCFA.
Concernant les importations sans déclaration, Environ 508 millions de FCFA de marchandises ont été interceptées. Ces produits incluent notamment des boissons alcooliques et non alcooliques, du matériel médical et des vêtements et accessoires.
Pour ce qui est de l’infraction de détention irrégulière de marchandises importées sur le territoire national, les équipes de l’opération ont mis la main sur 3.535 produits, dont des ouvrages de la bijouterie en or et en argent dont l’estimation de la valeur est de 451.710.000 FCFA. On dénombre aussi des vêtements et accessoires d’une valeur de 443672880 FCFA. Ou encore des machines et des appareils d’imprimerie industrielle d’une valeur estimative de 61.700.000 FCFA. Par ailleurs, plus de 4.000 faux médicaments ont été saisis.
Selon le commandant Okouma Koubangoye, porte-parole de l’opération, 392 073 marchandises diverses importées en toute irrégularité sont en cours de traitement.
Lancée au lendemain de la suppression des visas d’entrée au Gabon au bénéfice des citoyens de la CEMAC, l’opération Aigle-Douanes, à en croire les autorités de Libreville, vise entre autres, la lutte contre la vie chère, l’optimisation des recettes douanières, la protection des consommateurs contre les produits et trafics illicites et le renforcement des contrôles des biens et des personnes aux frontières et à l’intérieur du territoire national.