Onze danseuses de striptease ont été arrêtées par la police dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’elles étaient en pleine exhibition dans deux clubs de nuit de Libreville. Accusées d’outrage à la pudeur, elles on été écrouées lundi à la prison centrale de la capitale gabonaise.
Le Parquet, avec l’appui de l’état major de la police d’investigations judiciaires vient de mettre aux arrêts 11 stripteaseuses dont la moyenne d’âge serait de 20 ans, selon la presse gabonaise. Elles ont été surprises en pleine séance d’exhibition dans deux boîtes de nuit de Libreville, notamment « La licorne » et « Le Privé ». Les tenanciers de ces clubs de nuit dont un Français et une Gabonaise d’origine marocaine ont également été arrêtés.
«Elles avaient des strings et un simple foulard attaché autour des hanches qu’elles soulevaient pour pouvoir nous montrer leurs fesses. Il n’y avait pas de limites lorsqu’elles effectuaient leurs danses sur nous et certaines n’étaient pas gênées de se dévêtir. En fait, ce qu’elles cherchaient, c’était de pousser les clients à rester, et surtout à consommer. L’une d’elle m’a confié être payée 100 000 francs CFA par mois, et de recevoir des commissions lorsqu’elle fait bien son travail», a témoigné un des agents de la Police Judiciaire cité par le quotidien L’union.
Au terme de leur audition, conformément à l’article 255 du code pénal elles ont été inculpées d’outrage public à la pudeur et placées sous mandat de dépôt. Un des deux tenanciers a été inculpé d’incitation à la débauche et l’autre de facilitation de la prostitution en vertu de l’article 262 du même code. Le procès est prévu le 3 août.