Une nouvelle polémique est née au Gabon, après l’annonce de la mort du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Les détails.
Le Président du Gabon, dont la santé est fragile depuis son accident vasculaire cérébral contracté le 24 octobre 2018 en Arabie Saoudite, a encore été donné pour mort. L’annonce, ou du moins la réflexion, émane d’un syndicaliste, notamment le président de Dynamique unitaire (DU), Jean-Rémy Yama. Ce dernier a ainsi fait cette grosse déclaration le mardi 2 juillet 2019. Ce qui n’a pas été du goût des autorités gabonaises qui l’ont mis en examen, selon La Libreville.
Hier soir, le ministre en charge de l’Intérieur et de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, indiquait que « le gouvernement à dénoncé une déclaration sans aucun fondement », ajoutant que « ces propos sont une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l’esprit des populations ». Le patron de la police gabonaise exhorte les populations à « vaquer sereinement à leurs occupations ».
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Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, qui juge que cette déclaration vise « à susciter une certaine psychose auprès de nos partenaires au développement et incidemment à affecter l’environnement des affaires, l’ordre public et la cohésion sociale », a tenu à « rassurer la communauté nationale et internationale du fonctionnement normal des institutions de la République »
« Ce matin entre 5 heures et 6 heures, des hommes lourdement armés ont pénétré à mon domicile. Ils n’ont décliné aucune identité et n’ont présenté aucun mandat », aurait indiqué Jean Remy Yama au journal Info241, qui précise que le syndicaliste a reçu la visite d’agents de la Direction générale des recherches (DGR).
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