La rééducation au Maroc du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, coûte très cher à ce pays d’Afrique Centrale, qui, heureusement, dispose de beaucoup de pétrole pour faire face aux lourdes charges sanitaires que nécessite la prise en charge médicale des séquelles laissées par l’accident vasculaire cérébral dont a été victime le dirigeant.
Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon, est obligé de casser sa tirelire. Le dirigeant, qui suit sa rééducation au Maroc, depuis le 28 novembre 2018, après un mois cinq jours passés en Arabie Saoudite à la suite de son accident vasculaire cérébral contracté le 24 octobre 2018, se voit contraint, selon des sources d’Afrik.com, de faire face à de lourdes charges que nécessite la prise en charge des séquelles laissées par sa maladie. Souffrant d’une hémiplégie droite, Ali Bongo a perdu l’usage normal de la parole, de la jambe droite et du bras du même côté.
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« Vous avez sans doute remarqué que la grave déformation de sa bouche a très vite été rattrapée par des spécialistes. Le Président veut remarcher correctement, retrouver l’usage normal de sa main droite, et ce, quel qu’en soit le prix. Il est en train de dépenser sans compter. Il est prêt à mettre des milliards pour se soigner. Quitte à hypothéquer tout le pétrole du Gabon. Ce qui est aujourd’hui prioritaire pour Ali Bongo, c’est plus de retrouver sa santé d’antan. Ce qui me paraît très difficile, compte tenu de la gravité des séquelles laissées par son AVC. Mais quand on a les moyens, rien n’est impossible », nous confie notre interlocuteur qui relativise les charges qui, selon lui, peuvent bien être gérées par le Gabon, qui est riche en pétrole.
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Ali Bongo a été victime d’un AVC, à Riyad, en Arabie Saoudite, le 24 octobre 2018. Depuis cette date, le chef de l’Etat de ce pays d’Afrique Centrale n’a effectué que très peu d’apparitions. La première, au Maroc, alors qu’il recevait une visite du roi Mohammed VI dans une résidence privée où il suit sa rééducation. Ensuite, le 31 décembre 2018, à l’occasion du traditionnel discours à la Nation, le plus court de l’histoire du Gabon (02mn45), prononcé depuis le Maroc. Enfin, lors de la prestation de serment, au Gabon, du nouveau Gouvernement, alors que Ali Bongo est apparu en fauteuil roulant.