Mettre les technologies de l’information et de la communication (TIC) au service du panafricanisme et de la renaissance africaine, telle est
la volonté exprimée à Libreville par les participants aux
travaux de la semaine africaine des TIC qui s’est déroulée du mercredi 28 au vendredi 30 janvier 2015.
A Libreville,
Les activités de la semaine africaine des technologies de l’information et de la communication (SATIC) ont débuté le mercredi 28 janvier 2015 dans la capitale gabonaise, sous le thème : « Promouvoir le panafricanisme, la renaissance africaine et le rôle des technologies de l’information et de la communication ». Le ministre gabonais de l’Economie numérique et de la Poste a souligné à l’ouverture des travaux de ces assises, l’importance des technologies de l’information et de la communication dans le mouvement de la renaissance africaine et du panafricanisme qui est « à la fois une vision sociale culturelle et politique d’émancipation des Africains et un mouvement qui vise à unifier les Africains du continent et de la diaspora en une communauté africaine globale ».
Les TIC, un maillon fort du Gabon des Services
Le ministre gabonais de l’Economie numérique a souligné également que le développement des TIC est une impérieuse nécessité dans la mesure où les TIC constituent l’un des maillons forts du pilier « Gabon des Services » et un vecteur essentiel du développement et de la
croissance économique du Gabon et du continent. Il a rappelé aussi que « l’internet reste un formidable support de création des richesses,
de transmission de connaissances et de savoir, de formation et de
distraction qu’il nous faut maitriser davantage pour tirer profit de
toutes ses potentialités ».
Des tarifs de communication encore trop chers
Les travaux en lien avec la semaine africaine des TIC ont pris fin
vendredi 30 janvier 2015 à Libreville. Il reste à espérer que les participants trouveront des voies et moyens pouvant déboucher sur une baisse significative des tarifs de connexion internet et de communication téléphonique, afin de permettre aux plus pauvres d’avoir accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Au Gabon et à Libreville notamment, le prix d’une heure de connexion internet varie entre 500 et 1000 francs CFA, avec un débit parfois
lamentable.