On en sait un peu plus sur la brouille entre la chaîne de télé France 24 et la Présidence du Gabon. Ali Bongo aurait validé la dépense de la rondelette somme de 14,882 millions d’euros, soit un peu plus de 9,747 milliards FCFA pour les voitures de la Présidence, en un seul jour. Information révélée par France 24 et qui n’a pas été du goût des dirigeants gabonais.
La révélation a été faite le 29 décembre 2014 par le site Caradisiac qui a été fouiller dans les archives pour se procurer une copie d’une facture on ne peut plus compromettante. La Présidence gabonaise aurait, en 2010, cassé sa tirelire pour se faire plaisir en s’offrant des véhicules de prestige d’un montant de 14,882 millions d’euros, soit plus de 9,747 milliards FCFA.
Selon Caradisiac, le Bureau du dirigeant gabonais s’offrait ce jour, « de superbes anglaises de luxe et quelques sportives allemandes sur le dos des contribuables du pays d’Afrique Centrale ». Toujours selon le site, des pages d’un contrat d’acquisition sont tombées entre les mains de la chaîne de télé France24.
Sur ledit contrat, un document daté de janvier 2010, une liste des voitures que s’est procurée la Présidence gabonaise dont des Rolls-Royce, des Maybach, des Mercedes et autres Bentley. Rien que les voitures ont coûté la bagatelle de 7,842 millions d’euros, soit plus de 5 milliards FCFA. Les charges notamment l’équipement, les frais d’atelier et autre maintenance ont coûté 7,04 millions d’euros, plus de 4,6 milliards FCFA, s’il vous plaît. Un beau cadeau de nouvel An 2010 que s’était offert la Présidence gabonaise, quatre mois après l’élection du nouveau Président du Gabon Ali Bongo. Un total de 29 véhicules dont :
deux « bus VIP » à 1 250 000 euros,
deux Maybach 62S à 496 000 euros,
cinq Rolls-Royce (deux Phantom, deux Ghost et une Drophead),
deux Bentley Mulsanne, d’une Bentley Continental GT Speed,
trois Mercedes CL 63 AMG,
des BMW M3, M5, M6 et Série 7 760 Limousine.
Des informations divulguées par France 24, au moment où l’opposition manifestait son mécontentement contre le Président Ali Bongo, et qui n’ont pas été du goût de la Présidence gabonaise, ou du moins du peuple gabonais, qui est allé jusqu’à accuser la chaîne de télé de vouloir créer la guerre civile au Gabon.