Gabon : le procès de Micke jocktane renvoyé au 2 février


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Le procès de Micke Jocktane, ancien directeur de cabinet adjoint du feu président Omar Bongo Ondimba, passé dans l’opposition à la veille de la présidentielle anticipée de 2009, poursuivi par l’Etat pour « troubles à l’ordre public et destruction de bien public », a été renvoyé hier au 2 février prochain selon des sources judiciaires.

Un nouveau rendez-vous a été pris hier au palais de justice dans l’affaire Micke Jocktan accusé pour « troubles à l’ordre public et destruction de bien public ». L’exception d’irrecevabilité de la constitution de la partie civile par l’Etat dans cette affaire soulevé par la partie défenderesse semble être à l’origine du report du procès.

Mike Jocktane aurait organisé le 29 janvier 2011, une marche non autorisée, qui s’est soldée par la destruction d’une voiture de la police, avec d’autres actes de violace sur les éléments des forces de l’ordre. Il a participé également récemment à la publication d’un livre dans lequel il affirme que l’ancien chef de l’Etat du Gabon, Omar Bongo Ondimba a financé une partie de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Ce qui fâche peut-être les autorités de Libreville.

Mike Jocktane a affirmé que des preuves du financement illicites de la campagne de Nicolas Sarkozy existaient : « « Quand un homme politique français se rend au Gabon, on dit qu’il vient chercher sa mallette… Le président défunt Omar Bongo était très généreux avec les dirigeants français. (…) Une part importante de ces dons a fini dans les poches des bénéficiaires. Il y a eu beaucoup d’enrichissement personnel ».

« Les remises de mallettes effectuées dans le bureau du président étaient filmées par des caméras cachées. Tout était enregistré sur vidéo », ce qui, affirme-t-il, constitue « l’un des moyens de pression de Libreville sur Paris ». Pour plus d’information, lire l’article : Omar Bongo a-t-il financé la campagne de Nicolas Sarkozy ?

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