Le personnel médical et paramédical de la médecine scolaire et universitaire a lancé un mouvement d’humeur de revendication, ce jeudi matin, à son siège du bord de mer, à Libreville, non loin de lycée national Léon Mba.
(De notre correspondant à Libreville)
Le personnel médical et paramédical de la Direction générale de la médecine scolaire et universitaire observe un mouvement d’humeur de revendication depuis ce jeudi matin. La structure est partiellement paralysée, peut-on constater sur place.
Les agents de la santé scolaire et universitaire sont en colère. Ils réclament les primes des visites médicales et des vacations en rapport avec les bilans médicaux des candidats aux examens du baccalauréat et du brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2013. « Les années écoulées, l’argent que les candidats aux examens versaient au titre des visites médicales était partagé directement et équitablement entre le ministre de la Santé et celui de l’Education nationale. Il n’y avait aucun problème. Mais depuis les derniers examens, les candidats, sur ordre du ministère de l’Education nationale, versent directement l’argent au trésor public. Ensuite viennent dans nos structures faire leur bilan médical sur présentation des quittances. Nous nous sentons floués dans cette histoire », explique une infirmière.
Les agents de santé affirment avoir entrepris sans succès de nombreuses démarches afin d’entrer en possession de leur dû. « C’est pourquoi nous avons décidé d’entrer en grève d’avertissement. A compter du 15 novembre, toutes les structures sanitaires présentes au sein des établissements scolaires et universitaires seront complètement paralysées, si nos primes ne sont pas versées », ont menacés les grévistes.
Le docteur Eric Adouba, responsable du Service national de la médecine scolaire et universitaire, visiblement harcelé par les agents grévistes, a invité au dialogue toutes les parties impliquées dans la gestion des primes citées, pour un dénouement rapide et heureux de la crise.
