Le premier New York Forum Africa, qui s’est tenu à Libreville du 8 au 10 juin, s’est terminé dimanche sur une note de satisfaction générale, selon les organisateurs. Cette rencontre marque certainement un tournant décisif dans l’histoire du développement du continent africain.
« Dans un contexte économique mondial difficile, plus de 1000 participants internationaux ont répondu présents à ce rendez-vous de Libreville. Ils ont montré un engagement total au cours des débats durant les trois jours qu’a duré le forum. Il y a eu un engagement de la communauté internationale aux cotés de l’Afrique. Ce n’était pas un engagement politique, mais un engagement du secteur privé et des gros investisseurs, venus des 4 coins du monde. C’est un grand motif de satisfaction pour moi », a déclaré Richard Attias, promoteur du forum.
« Il y a des choses concrètes qui se sont décidées et des engagements qui ont été pris au profit du continent. J’estime qu’on a bien rempli notre mission et maintenant il faut s’assurer que tout ce qui a été engagé va se réaliser réellement dans les délais pas trop lointains », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que les chefs d’Etat africains doivent davantage travailler pour améliorer l’image de l’Afrique vis-à-vis du reste du monde.
Toujours dans le même registre, les organisateurs ont affirmé que plusieurs contrats de partenariats ont été signés entre les grosses entreprises mondiales et le gouvernement gabonais, notamment dans les domaines entre autres, de la construction des logements, de l’eau, des infrastructures et de l’énergie. Les retombées de ces conventions seront profitables selon le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba, au peuple et aux entreprises de son pays.
Les hommes d’affaires et les responsables politiques présents à ces assises économiques se sont engagés de façon solennelle à œuvrer davantage pour la réussite de la jeunesse africaine. Dans ce sens le président gabonais a souhaité que la formation et l’éducation deviennent des priorités pour les gouvernements du continent. Il a proposé dans cette perspective la création des pôles universitaires dans diverses parties de l’Afrique. Ce qui permettra notamment à court terme de renforcer les capacités pédagogiques des universités existantes et d’éviter la fuite des cerveaux en Afrique. « Nous sommes heureux de vous voir et nous comptons sur vous. Vous devez nous rappeler régulièrement notre mission. Si vous êtes bien formés, en partant, nous aurons la certitude d’avoir laissé le continent dans de bonnes mains », a souligné Ali Bongo Ondimba, invitant ses pairs à taire leurs égos et à créer des synergies en vue de garantir un meilleur avenir à la jeunesse africaine. Plusieurs gros financiers et opérateurs économiques d’Asie, d’Europe et des USA venus à ce forum seraient déjà en passe de signer des contrats d’investissements avec d’autres Etats africains représentés au cours de cette rencontre de Libreville.
Rappelons que les thèmes abordés au cours de ce forum qui a posé les bases du développement économique de l’Afrique étaient en rapport entre autres, avec le développement agricole et du tourisme, l’intégration régionale, le développement durable, la diffusion de la technologie, la sécurité et la bonne gouvernance.
La deuxième édition du NYF Africa pourrait avoir lieu en 2013, toujours au Gabon, selon le souhait des autorités de ce pays.