Le nouveau Premier Ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet a
déclaré ce jeudi que le nouveau gouvernement de la république gabonaise sera
rendu public ce dimanche, lors d’une conférence de presse à
Libreville. Il a également commencé à dessiner ce que serait son gouvernement et les tâches qu’il lui assignait.
Emmanuel Issoze Ngondet a pris la parole pour la première fois pour donner les grandes lignes du gouvernement et de l’action qu’il entendait conduire dans les prochains mois. A retenir, le fait que la nouvelle équipe gouvernementale sera ouverte à toutes les forces vives de la nation et aux partis de l’opposition qui voudraient travailler pour le développement du pays.
Une assurance qui est en droite ligne des déclarations du Président Ali Bongo Ondimba, récemment intronisé pour un second mandat à la tête du pays.
« La composition du nouveau Gouvernement sera rendue publique le
dimanche 2 octobre. J’ai été instruit de proposer au Chef de l’Etat un
gouvernement largement ouvert aux forces vives de la nation, qui
réponde aux exigences d’une République plus juste et plus solidaire,
par la mise en œuvre du programme de l’égalité des chances. Les
consultations y relatives sont en cours, en particulier avec toutes
les forces politiques du pays, ainsi qu’avec la société civile », a
ainsi précisé le nouveau Premier Ministre.
Emmanuel Issoze Ngondet a par ailleurs annoncé que le rôle de ce futur
gouvernement sera de travailler pour l’amélioration des conditions de
vie des Gabonais, conformément aux orientations du chef de l’Etat, Ali
Bongo Ondimba. « Un accent particulier sera mis sur la réalisation des
projets en lien avec la décennie de la femme et la formation de la
jeunesse », a souligné le nouveau Premier Ministre. Les femmes et les jeunes, deux catégories d’électeurs qui ont majoritairement voté pour Ali Bongo, et contre Jean Ping.
« Je suis conscient de l’immensité de la tâche, car d’importants défis
à relever se dressent devant nous », a ajouté M. Issoze Ngondet, avant
de signaler que le nouveau gouvernement qu’il aura la tâche de diriger
devrait aussi s’attaquer à la consolidation de l’état de droit et de
la démocratie et la mise en place « des réformes institutionnelles
audacieuses, dans le dialogue, et qui soient en phase avec l’évolution
de notre société commandant, notamment, une implication plus grande
des femmes et des jeunes dans les mécanismes et les sphères de gestion
et de décision. »
Le ton est donné : le Gabon émergent a pris le parti de l’avenir et de la modernité. C’est en tout cas ce qui ressort de cette profession de foi en forme de programme d’action…