Le programme de renforcement de la gouvernance vétérinaire en Afrique a été lancé mardi 3 juillet à Libreville, au Gabon, au cours d’un séminaire organisé par le ministère gabonais de l’Agriculture, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations-unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
(De notre correspondant)
Le programme de gouvernance vétérinaire en Afrique (Vet-Gov) a été lancé mardi 3 juillet à Libreville au profit des pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Ce programme est financé par l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA).
L’objectif de ce programme est de favoriser le changement institutionnel dans le sous-région, en vue d’améliorer les services rendus aux éleveurs. Il vise aussi à renforcer les capacités des institutions, lesquelles ont pour mission d’harmoniser et de coordonner les activités des éleveurs. Vet-Gov a également pour rôle de stimuler les investissements publics et privés au profit des éleveurs, tout en appuyant, dans les Etats membres de la CEEAC, les politiques et les stratégies de santé animale.
Aider les éleveurs à affronter les défis de la mondialisation
Outre le lancement du programme Vet-Gov, ce séminaire de Libreville visait entre autres, à aider les Etats membres de la CEEAC à mieux formuler les politiques de développement de l’élevage et à peaufiner de meilleures stratégies en matière de santé animale dans le but d’atteindre la sécurité alimentaire, de favoriser la croissance économique et d’améliorer les conditions de vie des populations, en respectant les principes de développement durable.
Selon le Dr Lamourdi Thiombiano, représentant de l’Organisation des Nations-unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) pour la sous-région d’Afrique centrale, le secteur de l’élevage représente 100% du Produit intérieur brut (PIB) agricole et contribue environ à 10% du PIB national.
La sous-région de l’Afrique centrale compte environ 16 millions de bovins, 6,6 millions d’ovins, 37 millions de caprins et 87 millions de volailles. Les projections les plus optimistes estiment que, pour nourrir les 9 milliards de personnes que le terre comptera en 2050, il faudra au moins doubler le niveau actuel de la production agricole et animale.
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