Au Gabon, c’est une véritable chasse à l’homme lancée à l’encontre de Nourredine Bongo Valentin, récemment nommé par son père, le Président Ali Bongo, comme Coordinateur général des affaires présidentielles.
La tension est perceptible au Gabon où les organisations de la société civile, en plus d’avoir porté plainte contre Noureddine Bongo Valentin, exigent que le fils du Président Ali Bongo soit entendu par les juridictions de ce pays d’Afrique Centrale. Les plaignants demandent aux enquêteurs de se pencher sur leurs requêtes aux fins de remettre en cause la légitimité des avoirs de Nourredine Bongo Valentin.
« Deux semaines après notre audition à la DGR, nous n’avons aucun élément justifiant que le mis en cause Nourredine Bongo Valentin ait été entendu également par la DGR (…). Ce n’est pas aux accusateurs de prouver ce qu’ils disent, c’est plutôt au mis en cause de justifier l’origine de ses biens. Toutefois, nous disposons d’éléments à charge que nous mettons à la disposition de nos avocats dans la perspective d’un procès équitable », mettent-il en garde.
Ces organisations de la société civile soupçonnent Nourredine Bongo Valentin d’être le propriétaire d’une très forte somme d’argent transportée par des hommes en uniforme. Accusation que rejette en bloc le camp présidentiel. A noter que ces membres de la société civile ont été interdits de quitter le territoire gabonais, après qu’ils aient été auditionnés à la suite de leur plainte.