Gabon : l’ultimatum des agents de la SEEG


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Les personnels de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) menacent d’entrer en grève générale illimité à compter du 8 novembre prochain. Ils ont déjà déposé un préavis de grève à la direction de l’entreprise. Une paralysie de cette entreprise, à en croire de nombreux analystes, même pour 48 heures, coûterait cher à l’économie nationale.

Les Gabonais pourraient être privés d’eau potable et d’électricité dans les prochains jours, selon des sources bien informées. A moins que les parties ne parviennent à un compromis en vue d’éviter ce triste scénario qui coûterait très cher non seulement à l’économie nationale, mais également à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), déjà très contestée dans le pays à cause des délestage intempestifs. Les agents revendiquent, entre autres, le renouvellement et la maintenance des équipements, la signature des contrats avec les expatriés, la mobilité et la réduction du personnel, ainsi que la suppression de la sous-traitance.

Une partie du pays déjà sans eau et sans électricité

« La direction générale ne ménagera aucun effort pour éviter à notre clientèle d’éventuels désagréments, le 8 novembre prochain», a rassuré Estelle Flore Angangou, l’une des responsables de la SEEG. « Une grève des agents de la SEEG serait fatale pour les populations et l’économie du pays. Déjà sans mouvements de grève, cette société qui a le monopole en matière d’adduction d’eau et d’électricité peine à satisfaire ses clients. Ce serait trop dure pour nous», estime Yves Tombet, un enseignant.

La SEEG s’est montrée incapable de satisfaire sa clientèle, notamment dans les grandes villes du pays où certains quartiers passent plusieurs jours et parfois des semaines sans une goutte d’eau potable. Les coupures d’électricité sont également monnaie courante, surtout durant la saison sèche.

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