Les leaders du front uni de l’opposition et leurs sympathisants, lors
des rencontres avec la presse, vendredi, disent exiger la démission du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
A Libreville,
La tension est montée d’un cran au Gabon où les leaders du front uni de l’opposition et leurs sympathisants, lors de rencontres avec la presse, à la veille de la manifestation de samedi, comme le jour-j disent exiger la démission du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Les chefs de l’opposition rejettent l’idée de dialoguer avec les autorités de Libreville et n’envisagent pas de participer à l’élection présidentielle prévue pour 2016. « Cette élection ne nous concerne pas », affirmait, vendredi à Libreville, Fabien Mbeng Ekorezok, président des opposants « Souverainistes », lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il préconisait un soulèvement populaire afin de renverser les institutions de la République.
Depuis une semaine, l’ONU et plusieurs acteurs de la société civile
nationale invitent, les leaders politiques gabonais à la retenue et au dialogue, afin de préserver la paix et l’unité nationale. Cela n’a pas suffit à faire revenir le calme. Ce samedi, un manifestant a été tué. Les circonstances de son décès restent encore à être élucidées.