La chaîne de télévision française France 24 a été accusée, ce vendredi,
par un collectif de jeunes Gabonais de vouloir déstabiliser les
institutions de la République.
A Libreville,
France 24 a été accusée, ce vendredi, par un collectif de jeunes Gabonais proche du pouvoir de vouloir déstabiliser les institutions de la République et provoquer une guerre civile dans le pays. Les jeunes Gabonais, qui ont transmis une déclaration à l’ambassadeur de France au Gabon, s’ insurgent contre la manière dont ce médias français a traité les dernières actualités politiques du pays, notamment celles en lien avec la manifestation interdite de l’opposition du 20 décembre 2014, laquelle a entrainé, selon des sources officielles, le décès d’un jeune Gabonais de 30 ans et près d’une trentaine d’arrestations.
« L’action orientée et néfaste de France 24 aux questions de vie
intérieure de la République gabonaise ne saurait laisser le peuple
souverain sans réactions. Le peuple gabonais reste résolument attaché aux principes d’unité, de paix, de partage et ancré dans
le respect des institutions républicaines », peut-on lire dans la
déclaration du collectif des jeunes. Le porte-parole du collectif des jeunes, M. Ibouili, a invité les journalistes de France 24 à plus de responsabilité et d’objectivité. « Les opposants et les partisans du parti au pouvoir sont tous des Gabonais. La situation politique est tendue et un mauvais traitement de l’information en ce moment peut mettre le feu aux poudres. Les commentaires faits par les journalistes de France 24 sur la manifestation du 20 décembre dernier sont de nature à attiser la haine et par conséquence les conflits de toute sorte,
notamment la guerre civile », a-t-il souligné.
Les jeunes Gabonais ont invité les autorités et les hommes de médias français, dans leur déclaration, à la préservation des liens séculaires d’amitié entre le Gabon et la France. « Nous appelons au contraire les médias français à aider nos peuples à cultiver plus d’amour et de tolérance mutuelle » , a lancé Franck Ibouili.
