Huit prisonniers ont grièvement blessé un maton à la prison centrale de Libreville dimanche matin, avant de fondre dans la nature, selon de source proche de l’établissement pénitentiaire, citée par la presse locale. Les faits se seraient déroulés vers 7 heures, selon Jonas Moulenda, journaliste .
(De notre correspondant à Libreville)
« Le gardien de prison a été grièvement touché. Il a été immédiatement conduit à l’hôpital d’instruction des armées de Melen », a confié la source, n’excluant pas que la victime risque de perde un œil.
D’après la source, quatre des huit évadés ont été rattrapés peu après leur acte. Il s’agit d’Alain Nguema, Alassane Koulibaly, Thomas Loupan et un certain Lawali, tous poursuivis pour vols à main armée. Leurs acolytes, Henri Bibang, Lionel Angoué, Ousmane Amadou Arafat et Radiak Ankabi, sont encore en cavale.
Selon une source policière, les huit présumés malfrats se seraient déjà illustrés par des actes de violence, la semaine dernière, en faisant basculer à Plaine-Orety, dans le premier arrondissement de Libreville, le bus de transport de la prison qui les ramenait du tribunal. « Ils s’en étaient violemment pris au chauffeur du bus », a avancé la source, précisant que les évadés sont très connus des services de police.
Les évasions, a-t-on appris, sont devenues monnaie courante à la prison centrale de Libreville, communément appelée »Sans famille. » Des détenus s’y exfiltreraient parfois sous la barbe des matons, mal équipés pour faire face à d’éventuelles mutineries.
