Gabon : de la matière fécale dans les beignets vendus dans un lycée


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Les élèves du lycée Paul Emane Eyegué d’Oloumi, à Libreville auraient
trouvé de la matière fécale, il y a quelques jours, dans les beignets que
leur vendent régulièrement un commerçant camerounais installé dans
leur établissement depuis plusieurs années.

(De notre correspondant à Libreville)

L’histoire fait grand bruit à Libreville. Un commerçant camerounais
répondant au nom de Marcel Zogo mettrait de la matière fécale dans les beignets qu’il vend depuis plusieurs années aux élèves du lycée Paul Emane Eyegué d’Oloumi.

Deux d’entre eux auraient trouvé des excréments dans les beignets achetés auprès du commerçant mardi à l’heure de la récréation, alors qu’ils étaient en pleine dégustation. Ces excréments auraient un pouvoir magique censé augmenter chaque jour le nombre de clients du commerçant incriminé.

« L’élève aurait senti un gout bizarre et inhabituel. Il aurait réussi à rejeter de sa bouche cette pâte un peu aigre et fade qu’il avait du mal à avaler », confie Marie Chantal Lembé, proviseur de lycée, citée par L’Union.

Remontés, les élèves de l’établissement ont voulu en finir avec le vendeur de beignets mis en cause. Dans la foulée, ils ont érigé des barricades à l’entrée de l’établissement et perturbé la circulation pendant plus d’une heure. Pour les élèves, l’acte commis par le commerçant camerounais relève du fétichisme. Ils pensent que Marcel Zogo mettrait régulièrement de la matière fécale et autres potions magiques dans la farine pour s’attirer une forte clientèle.

Le commerçant camerounais a été interpelé par les agents de force de
police d’intervention, et des analyses médicales seront faites dans les
prochains jours, pour tirer cette histoire au clair.

En attendant les résultats des analyses médicales, il faut signaler qu’au Gabon, on rapporte régulièrement que certains commerçants de
nourriture mettent l’eau issue du bain des cadavres et autres fétiches dans leur préparation pour s’attirer une forte clientèle. Certaines femmes sont régulièrement accusées aussi de mettre l’eau issue de leur toilette intime dans les aliments exposés dans les commerces publics aux mêmes fins.

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