Hugues Alexandre Barro Chambrier a été élu le 1er mai 2016, premier
président du parti Héritage et Modernité, à la faveur d’un congrès constitutif de cette formation politique née de la scission du parti
démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).
A Libreville,
Hugues Alexandre Barro Chambrier est le premier président élu d’Héritage et Modernité. Les militants de cette nouvelle formation politique l’ont plébiscité le 1er mai 2016 par acclamation. Michel Menga M’Essone quant à lui a été élu secrétaire général par les congressistes. Il est secondé par 8 adjoints. Il s’agit de Serge Mabiala, Pascal Oyougou, Vincent Ella Menie, Michel Mboumi, Christelle Koye, Christian Clotaire Ivala, Sylvain Momoadjambo et François Ango Meye.
Philippe Nzengue Mayila a été élu secrétaire national 1 chargé de la
coordination des structures du parti à l’extérieur du pays et porte-parole du parti, tandis que Vincent de Paul Ngondjout a été promu au poste de secrétaire national 2 chargé de l’organisation et de la mobilisation. Santurel Ngoma Madoungou est le 3e secrétaire national du parti chargé des relations avec la société civile, alors qu’Edgard Owono Ndong est le 4e secrétaire national avec le portefeuille de la communication et des nouvelles technologies. Madame Victorine Tchiocot a été élue 5e secrétaire nationale chargée des relations avec les partis politiques. Jonathan Igoumba a été élu trésorier général. Il est secondé par Maxime Ondimba.
Dans son discours d’ouverture du congrès, Hugues Alexandre Barro Chambrier a appelé l’opposition à l’unité et à la « détermination » pour empêcher Ali Bongo Ondimba à se porter candidat à la future présidentielle tant qu’il « n’a pas présenté un acte de naissance
authentique ». Le désormais président d’Héritage et Modernité a jugé le bilan d’Ali Bongo Ondimba à la tête de l’Etat depuis 2009 de « calamiteux ». Il a proposé un plan de sauvetage pour sortir le Gabon de la crise multiforme qui « l’étrangle » depuis 7 ans.
Les militants et les membres du directoire ce parti se sont prononcés
en faveur de la candidature de Guy Nzouba Ndama, en lice pour la
présidentielle du mois d’août 2016. Ils estiment que ce dernier est le
seul capable de fédérer toutes les forces hostiles au pouvoir en
place, en vue de provoquer l’alternance au sommet de l’Etat.