Le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Ban Ki-Moon a invité jeudi dernier le pouvoir gabonais et l’opposition à surmonter leurs divergences de manière pacifique et responsable, au cours d’une visite de 24 heures qu’il a effectuée dans le pays. Il a encouragé par ailleurs les autorités de Libreville à poursuivre leurs efforts de démocratisation de la vie politique et à persévérer dans la voie de la bonne gestion des affaires publiques.
«J’ai eu des entretiens constructifs aujourd’hui avec le président Bongo. J’ai demandé au gouvernement de continuer à maintenir ces relations avec l’opposition, alors que se préparent les élections l’année prochaine», a souligné le secrétaire général de l’ONU, avant d’ajouter que les élections ne constituent qu’un maillon du processus démocratique.
Sur un tout autre plan, Ban Ki-Moon a salué les progrès faits par le Gabon en matière de lutte contre la corruption pour assister les entreprises et aussi pour préserver l’environnement
Evoquant le différend frontalier, qui oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale concernant l’île Mbanié, Ban Ki-Moon a affirmé que la médiation est bien avancée et que la question sera réglée par la cour internationale de justice.
« Je pense que mon conseiller spécial permettra aux deux parties de se mettre d’accord pour que le problème qui existe depuis longtemps soit enfin réglé éventuellement par la cour internationale de justice. Nous avons accepté poursuivre les consultations sur la question’», a-t-il confirmé.
Au cours de cette visite de 24 heures, le secrétaire général de l’ONU s’est entretenu avec le président de la république Ali Bongo Ondimba sur des questions liées aux objectifs du Millénaire, notamment en matière de paix et de sécurité.
Il a rencontré également les parlementaires gabonais et la présidente de la cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, avant d’aller au centre d’accueil pour enfants en difficultés sociale. Son passage dans cette institution consacrée aux êtres vulnérables lui donner l’occasion d’encourager le gouvernement gabonais à mettre un terme à la traite des enfants.