Le chef de l’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba, pourrait être confronté à des ennuis s’agissant de l’héritage laissé par son prédécesseur et père, Omar Bongo. Pourquoi ?
Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, se trouverait dans la tourmente. Pour cause, son conseil, la Française Claude Dumont-Beghi, qui représente ses intérêts dans le dossier relatif à l’héritage de son père, Omar Bongo, a été interdit d’exercer la profession d’avocat au Gabon. Du moins, pour le moment. Que lui reproche-t-on ?
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Pour avoir violé la loi au Gabon, qui interdit aux avocats d’exercer la profession de commerçant, Claude Dumont-Beghi, inscrite au registre du commerce en tant que gérante d’une SARL domiciliée à Libreville et dont la raison sociale est CDB Consulting, ne peut donc plus exercer dans ce pays d’Afrique Centrale.
Le cas du conseil d’Ali Bongo s’est aggravé d’autant qu’elle n’a pas déféré à la convocation du Bâtonnier, pour répondre de ses actes. Dans la foulée, indiquent les journaux gabonais, le Bâtonnier a purement et simplement saisi le président du tribunal qui a acté sa suspension de Claude Dumont-Beghi.
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Ali Bongo est en rééducation au Maroc, depuis le 28 novembre 2018, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre de la même année, à Riyad, en Arabie Saoudite.