Alors qu’il vient de célébrer ses 10 ans de magistère, des réserves sont émises quant aux réelles capacités du chef de l’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba, de redémarrer.
Ali Bongo Ondimba a passé dix ans à la tête du Gabon. Un règne sans partage, avec un récent fait saillant, sa maladie, notamment un accident vasculaire cérébral dont il a été victime, le 24 octobre 2018, en Arabie Saoudite. Alors que le chef de l’Etat vante son bilan à la tête du Gabon, son oncle Jean Boniface Asselé, président du Cercle des libéraux réformateurs (CLR, majorité), émet des réserves.
Dans un bref entretien accordé au journal L’Union, ce jeudi 17 octobre 2019, Jean Boniface Asselé, évoquant la magistrature d’Ali Bongo, est d’avis que « si, pendant les premiers mois de sa mandature, il a suscité l’admiration, il va sans dire qu’après, les choses ont commencé à changer. Il faut le dire honnêtement ». Enfonçant le clou, l’oncle du président de la République assène : « Moi je dirai tout de même que beaucoup reste à faire, parce qu’on est entré dans la politique au lieu de faire du social ».
Jean Boniface Asselé, général à la retraite, se dit tout de même très inquiet compte tenu de la situation actuelle dans laquelle se trouve son neveu. « Sa maladie l’a freiné et l’inquiétude pour moi c’est que beaucoup auraient profité de cette maladie-là pour faire n’importe quoi », reprend Info241. Le verdict de l’oncle, revenant sur la magistrature d’Ali Bongo, est sans appel : « Je ne pense pas qu’il ait pu réussir, comme on le souhaitait. Cela, à cause de toutes ces raisons évoquées ».
L’oncle d’Ali Bongo se montre encore lus sceptique, notamment suite à l’AVC dont a été victime son neveu, et compte tenu de la nouvelle voie adoptée par le dirigeant gabonais : « Est-ce qu’il peut redémarrer ? C’est un point d’interrogation. Il faut le dire ouvertement », avoue Jean Boniface Asselé.