Le chef de l’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba, écourte son séjour londonien pour rejoindre son pays où il est attendu, ce mardi 24 septembre, notamment par Marie Madeleine Mborantsuo.
Alors qu’il était parti, depuis fin août, en Grande-Bretagne pour des vacances au cours desquelles il a eu l’opportunité de bénéficier de soins de santé dans le cadre d’un contrôle sanitaire de routine, le Président du Gabon, Ali Bongo Indimba, est attendu pour honorer de sa présence, ce mardi 24 septembre 2019, la cérémonie d’installation des trois nouveaux membres de la Cour constitutionnelle.
Cette Cour constitutionnelle est dirigée par sa belle-mère, Marie Madeleine Mborantsuo. Cette dernière avait défendu Ali Bongo, comme elle le pouvait, alors que le chef de cet Etat d’Afrique Centrale combattait, avec toute son énergie, l’accident vasculaire cérébral dont il a été victime, le 24 octobre 2018, à Riyad en Arabie Saoudite.
En effet, le mercredi 14 novembre 2018, sur requête du Premier ministre, Marie Madeleine Mborantsuo évitait que ne soit prononcée la vacance du pouvoir. Elle avait indiqué qu’« en cas d’indisponibilité temporaire du Président, certaines fonctions peuvent être exercées, selon le cas, soit par le vice-président de la République, soit par le Premier ministre ». Cette modification avait permis d’éviter la vacance du pouvoir.
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Cette stratégie avait payé cash puisqu’il n’y a point eu de vacance du pouvoir. Suffisant pour qu’Ali Bongo renouvelle sa confiance à sa belle-mère qui veille à merveille sur sa famille et son pouvoir. Et pourquoi ne pas abréger ses vacances pour venir délivrer à Mme Mborantsuo son quitus ?
