G5 Sahel : vers la réforme du système éducatif


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Le G5 Sahel
Les membres du G5 Sahel

Le Sommet sur l’Éducation au Sahel tenu en Mauritanie par les dirigeants du G5 Sahel, ce dimanche 5 décembre, a été couronné par l’adoption de « la déclaration de Nouakchott sur l’éducation ».

Les dirigeants du G5 Sahel appuient sur l’accélérateur afin d’améliorer le système éducatif dans leurs pays. Ils ont pris cet engagement, ce dimanche 5 décembre, à travers, l’adoption de « la déclaration de Nouakchott sur l’éducation ». Cette déclaration vise à promouvoir la participation des filles à l’enseignement secondaire et à renforcer les compétences de base.

A travers cet engagement, les dirigeants du Sahel comptent améliorer le mode de recrutement, de formation et de déploiement des enseignants. Ils prévoient d’augmenter la part de l’éducation dans les dépenses publiques et dans le produit intérieur brut pour atteindre le niveau de la moyenne de l’Afrique sub-saharienne, au plus tard en 2030, entre autres. Leur engagement, qui met également l’accent sur la formation « dans les domaines liés aux secteurs économiques prometteurs, sera une priorité pour les jeunes ».

« L’objectif est de faire de l’école une école républicaine qui soit un gage d’intégration pour les générations et qui redonne force et confiance à la jeunesse », a déclaré Mohamed Ould Ghazouani, Président de la de Mauritanie.

« Compte tenu de l’urgence de relever les défis qui se posent au système éducatif dans les pays du Sahel, nous allons intensifier notre appui au secteur dans son ensemble avec un accent particulier sur l’accès équitable à l’éducation et au renforcement de sa qualité », a précisé Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale.

Le Sommet sur l’Éducation au Sahel a été tenu sous le thème « Le Sahel de demain se construit à l’école aujourd’hui ». Il a réuni Mohamed Ould Ghazouani, Président de la Mauritanie, Mohamed Bazoum, Président du Niger, Choguel Kokalla Maiga, Premier ministre du Mali, Stanislas Ouaro ministre burkinabé de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et Djimasbeye Ngarbin directeur des formations des enseignements au ministère tchadien de l’Education nationale ainsi qu’Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale.

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