Lors de la XIVe édition du Sommet de la Francophonie, qui s’est déroulée du 12 au 14 octobre à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), les différents chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment partagé leurs solutions pour défendre la langue française. Yamina Benguigui, la ministre française déléguée à la Francophonie, a présenté ce mercredi 17 octobre son plan pour donner un nouvel élan à la politique d’attractivité de la langue française.
Promouvoir la Francophonie dans le monde. Yamina Benguigui a présenté ce mercredi 17 octobre son plan d’action pour donner un nouvel élan à la politique d’attractivité de la langue française. Ce projet intervient au lendemain de la XIVe édition du Sommet de la Francophonie, qui s’est déroulée du 12 au 14 octobre à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), durant lequel les différents chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment partagé leurs solutions pour défendre la langue française.
« Par un appui aux systèmes éducatifs des pays en développement en formant les enseignants et en développant les réseaux scolaires. C’est le projet « 100 000 professeurs pour l’Afrique » », souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Et de mettre en exergue « des efforts (prévus) pour garantir la diversité culturelle, en formant notamment des journalistes et des techniciens tout en renforçant la présence des contenus francophones sur internet ».
Un Forum mondial pour promouvoir la Francophonie
La ministre déléguée à la Francophonie, dont le voyage Paris-Kinshasa avait créé une polémique par son coût élevé, prouve ainsi qu’elle n’a pas chômé au Sommet de la Francophonie.
Yamina Benguigui mise, par ailleurs, sur la gente féminine pour promouvoir la langue française. Pour ce faire, il faudra passer « par la création d’un Forum mondial des femmes francophones, qui permettra de mettre en avant le rôle et la place des femmes actrices du changement et du développement », espère la ministre de la Francophonie.
Lors de la XIVe édition du Sommet de la Francophonie, François Hollande a focalisé son attention sur les atteintes aux droits de l’Homme, et a peu évoqué le sujet concernant la promotion de la langue française. Dorénavant, « promouvoir la Francophonie en France est une priorité, sur les territoires en souffrance frappés par l’exclusion et la précarité ». Le développement du réseau des « Maisons de la Francophonie » est alors invoqué comme solution.
Réunis au Sommet de la Francophonie, une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont pris part aux discussions pour définir la stratégie à adopter pour permettre à la langue française de mieux résister à l’avenir face à la forte progression de l’anglais. Le prochain Sommet de l’OIF se tiendra dans deux ans à Dakar au Sénégal. Il y a fort à parier que la question de l’ouverture ou pas de la langue française sera de nouveau au cœur des débats puisque, aucune décision n’a été prise à Kinshasa.