Francophonie : la place de la langue française au centre des débats


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La XIVe édition du Sommet de la Francophonie, qui s’est déroulée du 12 au 14 octobre à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), vient de s’achever. Les différents chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment partagé leurs solutions pour défendre la langue française.

Comme tous les deux ans, les représentants des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) se sont réunis pour faire le point sur la place du français dans le monde. Pas moins de 56 pays étaient représentés lors de ce Sommet de Kinshasa qui s’est achevé ce dimanche 14 octobre au soir.

De nombreux chef d’Etat africains ont pris part aux discussions. Ils y occupent une place prépondérante compte tenu de la place importante qu’occupe le Français dans le continent. On estime que d’ici 2050, les africains pourraient représenter 85% des 715 millions de francophones dans le monde. Parmi les temps forts de ce sommet : la visite du président français François Hollande, mais également les discussions sur l’état de la démocratie de la RDC, et les différentes crises en Afrique. Des questions politiques qui n’ont pas pour autant occultées la raison d’être de cette rencontre, à savoir la place de la langue française, actuellement parlée par près de 220 millions de personnes sur la planète.

Quel avenir pour la langue française ?

Tout l’enjeu pour les différents chefs d’Etat et de gouvernement était de définir la stratégie à adopter pour permettre à la langue française de mieux résister à l’avenir face à la forte progression de l’Anglais. Sur ce point, les avis divergent, deux clans semblent s’opposer. Les représentants de plusieurs pays africains comme le Sénégal, le Rwanda ou même le Gabon se sont montrés favorables à l’ouverture de la langue française. Certains d’entre eux, comme le Rwanda, se sont d’ailleurs déjà ouverts au bilinguisme Français-Anglais.

D’autres pays Africains, comme la RDC, pays hôte, sont quant à eux favorables à une résistance face à « l’invasion » de l’Anglais. Dans cette opposition de point de vue, les pays en faveur d’une Francophonie ouverte aux autres langues semblent gagner du terrain. Pour preuve, cette année deux nouveaux Etats ont rejoint l’OIF : l’Uruguay et le Qatar. Des Etats où le Français n’est pas la langue majoritaire.

Le prochain sommet de l’OIF se tiendra dans deux ans à Dakar au Sénégal. Il y a fort à parier que la question de l’ouverture ou pas de la langue française sera de nouveau au cœur des débats.

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