Paris a décidé d’impulser la contre-attaque adaptée face à Boko Haram, qui a enlevé, le 14 avril dernier, 223 lycéennes que la nébuleuse compte vendre comme esclaves ou marier de force.
Sous l’impulsion de la France, les dirigeants africains voisins du Nigeria réflechissent à une réplique concertée contre Boko Haram. Paris a accueilli ce samedi un mini-sommet africain autour du Président nigérian Goodluck Jonathan pour impulser la contre-attaque contre le groupe terroriste;
A l’issue de ce sommet qu’abrite la France qui a réuni le Nigeria et ses voisins, notamment le Cameroun, le Niger, le Tchad et le Bénin, de même que des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Union Européenne, le Président français, François Hollande, a été on ne peut plus ferme. Il a chargé Boko Haram dont il a souligné les liens avec Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).
« Boko Haram est devenu une menace majeure pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et maintenant pour l’Afrique centrale (…). Ses liens avec AQMI et d’autres organisations terroristes ont été établis (…). Un plan global doit être mis en oeuvre visant à échanger les informations, à coordonner les actions, à contrôler les frontières et à agir de façon appropriée ».
Selon François Hollande, « Boko Haram a une stratégie anti-civilisationnelle de déstabilisation du Nigeria, mais aussi de destruction des principes fondamentaux de la dignité humaine ».
La France, qui a des hommes au Mali et en Centrafrique, avec des troupes au Tchad et au Niger, a tous les atouts et l’expertise pour jeter les bases de cette offensive contre Boko Haram.