Depuis sa sortie de l’UFC, Francis Ngannou ne rate jamais l’occasion de s’en prendre à son ancien président et employeur, Dana White. A travers une interview récemment accordée au journal l’Equipe, le « Predator » a une nouvelle fois exprimé sa rancune à l’endroit du boss de l’UFC, l’associant même à un véritable tyran.
La relation entre Francis Ngannou et Dana White concentre beaucoup de tension liée en majeure partie à des démêlés sur les contrats. Le boxeur camerounais, en porteur de voix des combattants de l’UFC, pointait du doigt leur rémunération qui selon lui, était insuffisante. Tout ce qu’il voulait c’était une plus grande latitude à négocier les contrats ainsi que les combats. Les négociations pour une prolongation de son contrat calent. Aucune issue ne sera trouvée et depuis, chacun a pris son chemin.
« J’étais un homme libre, et Dana White le tyran »
Toutefois, Ngannou et White semblent ne pas s’être véritablement quittés puisqu’ils ne cessent de s’envoyer des piques. En témoignent les propos du patron de l’UFC, Dana White, qui traite Francis Ngannou d’homme ingrat. A l’opposé, le boxeur camerounais lui, compare Dana White à un tyran, en citant le fameux film, « 300 ». « Dans le film « 300 », un de mes films préférés, le roi Xerxès demande à Léonidas : « Tu veux des terres, être riche, que tes hommes soient libres ? Je te donnerai toute la Grèce, mais prosterne-toi », explique Ngannou.
« Il ne s’est pas prosterné, disant que le monde retiendra qu’un homme libre a tenu tête à un tyran et que même un dieu-roi peut saigner. J’étais un homme libre, et Dana White le tyran », a poursuivi Ngannou dans le journal L’Équipe. Au-delà des simples piques, cette séparation entre les deux hommes a aussi eu de lourdes répercussions, d’un côté comme de l’autre. Pour le Camerounais, il a certes signé un contrat juteux avec la PFL, mais aux dépens d’une partie de sa visibilité. Tandis que l’UFC en tant qu’organisation, a laissé s’échapper un de ses plus prestigieux talents. Ngannou ayant laissé un grand vide dans la catégorie poids lourd.